Performance digitale – Le Blog du digital

Quelle performance pour les services publics ?

A l’heure actuelle les interventions aussi bien sur les recettes de l’Etat (envolée ou gel de nombreux impôts par exemple) et les dépenses, peuvent impacter quelques services publics, dont les pertes financières sont jugés trop élevés. Perte de la performance, de la satisfaction des utilisateurs, ou cela est-il plus compliquée?

Les services publics se modernisent

Tout d’abord, prenons le temps de nous pencher sur ce point: la grande partie des services publics sont passés à l’ère du digital depuis quelques années, et continuent dans cette voie. Que cela concerne les aides au logement, de la sécurité sociale ou encore Pôle Emploi, il est évident que l’époque est à la dématérialisation, et au tout Internet (comme le compte Ameli, ou celui pour les télédéclarations), qui font gagner du temps dans les formalités, et libèrent les organismes d’accueil. Une tendance qui va en augmentant, et qui ne rebute pas les usagers dans la mesure où selon l’indice de la qualité des services publics (qui est en à sa troisième édition), les usagers sont de plus en plus satisfait des organismes publics, même si l’ensemble des indicateurs ne sont pas en progression.

Mais tout n’est pas idyllique

La principale peur dès lors, ne concerne pas ce virage vers Internet, mais plutôt les récents plans de réduction des dépenses, qui laissent présager une chute de la performance de ces services publics. Si certains peuvent être moins concernés à l’image des centres des impôts, d’autres comme la sécurité sociale vont sans doute instaurer une importante chasse à la fraude, et malheureusement un durcissement des conditions de remboursements ou l’obtention de certaines aides. Des modifications qui vont toucher les plus démunis et qui peut amener de grands déséquilibres ainsi qu’un volte-face dans notre système tant loué de l’Etat-Providence français. Toutefois y a-t-il d’autres issues et est-il possible de concilier performance et diminution des dépenses ? Nous le saurons sous peu.